الاثنين، 31 أكتوبر 2016

Article vedette de Wikipédia le 1 novembre

La Brabham BT60B au musée de Donington Park.

La Brabham BT60B est la monoplace de l'écurie Brabham engagée lors de la saison 1992 de Formule 1. Elle est pilotée par le Belge Eric van de Poele et par l'Italienne Giovanna Amati, remplacée après trois courses par Damon Hill. La BT60B est la dernière monoplace engagée par Brabham, l'écurie britannique faisant faillite en cours de saison.

La saison 1992 est la pire saison que l'écurie ait jamais connue et la BT60B la monoplace la moins performante du plateau. Après la qualification de Van de Poele en vingt-sixième position lors du Grand Prix d'Afrique du Sud, où il termine à la treizième et dernière place, il faut attendre le Grand Prix d'Allemagne pour qu'une voiture de l'écurie Brabham participe à une course, Hill se qualifiant en vingt-sixième position.

Deux courses plus tard, au Grand Prix de Hongrie, Hill permet à Brabham d'obtenir son meilleur résultat de la saison en franchissant la ligne d'arrivée en onzième position. Faute d'argent, l'écurie britannique quitte la Formule 1 à l'issue de cette course.



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الأحد، 30 أكتوبر 2016

Article vedette de Wikipédia le 31 octobre

Les sites principaux de Basse Mésopotamie durant la période sumérienne.

Sumer est une région située à l'extrême sud de la Mésopotamie antique (actuel Irak), couvrant une vaste plaine parcourue par le Tigre et l'Euphrate, bordée, au sud-est, par le golfe Persique. Il s'y est développé une importante civilisation à compter de la fin du IVe millénaire av. J.‑C. et durant le IIIe millénaire av. J.‑C. On distingue plusieurs phases majeures dans l'histoire de la Mésopotamie du Sud : la période d'Uruk finale (v. 3400 - 3100 av. J.-C.), la période des dynasties archaïques (v. 2900 - 2340 av. J.-C.), l'empire d'Akkad (v. 2340 - 2190 av. J.-C.) et la troisième dynastie d'Ur (v. 2112 - 2004 av. J.-C.). Les synthèses récentes sur Sumer tendent, pour ces périodes, à couvrir toute l'histoire de la Basse Mésopotamie, sans s'arrêter au pays sumérien stricto sensu.

Complètement oubliée après les débuts de notre ère, la civilisation de Sumer est redécouverte durant la seconde moitié du XIXe siècle grâce aux fouilles de sites archéologiques du Sud mésopotamien. Celles-ci se sont poursuivies avant d'être arrêtées en raison des guerres qui affectent l'Irak à partir des années 1990. En plus d'œuvres architecturales et artistiques souvent remarquables, elles ont mis au jour des dizaines de milliers de tablettes en écriture cunéiforme, qui constituent la plus ancienne documentation écrite connue avec celle de l’Égypte antique, et font de Sumer l'une des plus anciennes civilisations historiques connues. Elle a mis au point son système d'écriture durant les derniers siècles du IVe millénaire av. J.‑C. Le sumérien n'appartient à aucune famille de langues connue. Les locuteurs de cette langue, majoritairement localisés dans le pays de Sumer, ont été appelés « Sumériens » par les chercheurs qui l'ont découverte, mais il ne semble pas qu'une dénomination équivalente ait existé dans l'Antiquité.

L'analyse de cette documentation a montré que les Sumériens ont eu une grande influence sur les civilisations antiques qui suivirent la leur, en particulier celles de la Mésopotamie. Même s'ils n'en ont pas été les seuls protagonistes, les Sumériens ont joué un rôle déterminant dans la mise en place de la civilisation mésopotamienne. Ils ont en particulier contribué à l'apparition des premiers États avec leurs institutions et administrations complexes, au développement des premières sociétés urbaines ainsi qu'à la mise au point de différentes techniques dans les domaines de l'agriculture, de la construction, de la métallurgie et des échanges commerciaux. Enfin, ils ont participé à la mise en place de systèmes de numération qui ont influencé les cultures postérieures.



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السبت، 29 أكتوبر 2016

Article vedette de Wikipédia le 30 octobre

Rayonnage de livres en anglai sur l'histoire du Japon dans une librairie à Tokyo.

L'historiographie du Japon (日本史学史, Nihon shigakushi?) est l'étude des méthodes et des hypothèses formulées dans l'étude et l'écriture de l'histoire du Japon.

La première production écrite est attribuée au prince Shōtoku, qui aurait composé le Tennōki et le Kokki en 620. Cependant, le premier ouvrage dont l'existence est avérée, le Kojiki, date de 712. Il est suivi dès 720 par le Nihon shoki. Ces deux ouvrages posent les bases d'une histoire, en grande partie mythique, du pays, qui sert par ailleurs de base à la mythologie shinto. Inspirés par l'historiographie chinoise, ils sont rédigés avec le soutien de l'État japonais. Le Nihon shoki est complété par cinq autres ouvrages publiés entre 797 et 901, connus collectivement sous le nom de Rikkokushi ou Six histoires nationales.

La période qui s'étend du IXe siècle au XVIe siècle est marquée par un abandon des écrits inspirées de l'historiographie chinoise et soutenues par l'État. Les contes historiques ou Rekishi monogatari et les contes de guerres ou Gunki monogatari connaissent une vivacité importante, et des œuvres comme Les quatre miroirs ou Shikyō (rédigés du XIIe siècle au XIVe siècle) ou le Heike monogatari (1371) jouissent d'une grande popularité. Ces récits historiques sont complétés par d'autres formes artistiques comme le théâtre No ou les emaki.

Au début de l'époque d'Edo la prééminence des écoles néo-confucéennes s'affirme. Celles-ci apportent une méthodologie sans équivalent à l'époque, très critique vis-à-vis d'ouvrages comme le Kojiki mais ne sortant pas du cadre de la théorie du mandat du Ciel. Les Hayashi ainsi que la jeune école de Mito en sont alors les principaux représentants. Le milieu du XVIIIe siècle voit le retour de l'école nativiste ou Kokugaku, d'inspiration Shinto. Portée par les travaux de Motoori Norinaga, elle s'oppose aux néo-confucéens en cherchant à démontrer la véracité des grands traits de la mythologie shinto, en particulier l'âge des dieux et les premiers empereurs.

L'historiographie japonaise s'ouvre aux influences occidentales dès la fin du XVIIIe siècle. Les Rangaku, puis les traductions d'ouvrages européens à partir du milieu du XIXe siècle et l'introduction de l'historiographie allemande par Ludwig Riess en 1887 apportent de nouveaux outils d'analyse aux différentes écoles japonaises de l'époque. Alors que l'Empire du Japon est installé, des historiens remettent en question, au péril de leurs libertés académiques, l'un des fondements idéologiques du nouveau régime : la place des mythes nationaux dans l'histoire du pays.

Les idées marxistes, déjà introduites dans les années 1920 et renouvelées par les travaux de Hisao Ōtsuka font leur retour durant les années d’après-guerre. À partir des années 1970, une diversification des thèmes de recherche est notable, bientôt accompagnée par une résurgence d'approches conservatrices, voire nationalistes.



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الخميس، 27 أكتوبر 2016

Article vedette de Wikipédia le 28 octobre

Vue sur la Mer de Glace.

La Mer de Glace est un glacier alpin situé sur le versant septentrional du massif du Mont-Blanc, dans le département français de la Haute-Savoie. Il est formé par la confluence du glacier du Tacul et du glacier de Leschaux et s'épanche dans la vallée de l'Arve, sur le territoire de la commune de Chamonix-Mont-Blanc, donnant naissance à l'Arveyron. Le glacier s'étend sur sept kilomètres de long, son bassin d'alimentation possède une longueur maximale de douze kilomètres et une superficie de 40 km2, alors que son épaisseur atteint 300 mètres.

Au XVIIe siècle, le glacier, qui descend jusque dans la vallée et menace des habitations, est craint par la population, si bien que seule sa langue terminale est connue, sous le nom de glacier des Bois. Alors terminé par une grotte naturelle, il fait l'objet de nombreuses peintures. Son nom actuel lui est attribué en 1741 par William Windham lors de l'exploration qu'il mène avec son compatriote britannique Richard Pococke. Deux décennies plus tard, Horace-Bénédict de Saussure, futur instigateur de la première ascension du mont Blanc, réalise plusieurs observations du glacier et charge Marc-Théodore Bourrit de le promouvoir. Il contribue ainsi à l'essor du tourisme et à la visite de nombreuses personnalités des lettres ainsi que de l'aristocratie ; des scientifiques y mènent des expériences au XIXe siècle. Pour les abriter, trois refuges, de plus en plus grands et confortables, sont successivement construits au Montenvers. Au début du XXe siècle, le chemin de fer du Montenvers, au départ de Chamonix, voit le jour. Au milieu du siècle, une grotte de glace est percée pour la première fois dans la Mer de Glace. En raison du succès de l'attraction, un téléphérique est mis en service en 1961 pour y accéder, puis remplacé par une télécabine en 1988. Depuis 1973, une centrale hydroélectrique souterraine exploite les eaux de fonte du glacier.

Pratiquement un million de visiteurs se rendent chaque année au Montenvers pour contempler la Mer de Glace. En période de pointe, la moitié d'entre eux visite la grotte de glace. Trois musées se situent également sur le site. La descente à ski est possible depuis l'aiguille du Midi en hiver. Toutefois, le recul du glacier, mesuré depuis 1860-1870, provoque une perte d'épaisseur de 120 mètres en un siècle dans sa partie terminale. Il entraîne des difficultés au niveau de la grotte de glace, où de plus en plus de marches sont nécessaires pour rejoindre la télécabine, et nécessite d'envisager son déplacement en amont, à l'instar du captage de la centrale hydroélectrique en 2011.



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الثلاثاء، 25 أكتوبر 2016

Article vedette de Wikipédia le 26 octobre

Reproduction de l'ordinateur Nimrod au musée Computerspielemuseum Berlin.

Le Nimrod est un ordinateur primitif fabriqué par Ferranti pour être exposé lors du Festival of Britain de 1951. Conçu par John Bennett et fabriqué par Raymond Stuart-Williams, il permet uniquement de jouer au jeu de Nim contre l’intelligence artificielle du programme. Le joueur utilise les boutons d'un pupitre, qui correspondent à des lumières s'allumant sur l'ordinateur, afin de placer ses coups. À son tour, le Nimrod joue son coup, tout en affichant les calculs qu’il réalise, et ainsi de suite. La vitesse de calcul peut être modulée pour permettre à un démonstrateur, aidé d'un panneau lumineux, d'expliquer exactement ce que fait l'ordinateur. Bien que son concept soit un jeu, l’objectif de son concepteur n’est alors pas de proposer un divertissement mais bien de démontrer les capacités des ordinateurs à réaliser des calculs mathématiques et de promouvoir la conception des ordinateurs Ferranti et les compétences de l'entreprise en matière de programmation. Après avoir été présenté au Festival of Britain en mai, il est exposé pendant trois semaines à l'Exposition industrielle de Berlin en octobre 1951 puis présenté à la Society of Engineers de Toronto au Canada avant d'être démonté.

Le Nimrod apparaît seulement quatre ans après l'invention du dispositif de jeu à tube cathodique, le plus ancien jeu électronique interactif connu à utiliser un affichage électronique, en 1947. Il est donc considéré comme un des premiers jeux vidéo de l’histoire puisqu’il est le premier jeu sur ordinateur, après Bertie the Brain en 1950, à proposer un affichage visuel. Il utilise cependant un système d'ampoules plutôt qu'un écran, ce qui ne lui permet pas d'afficher des graphismes en temps réel et l'exclut donc de certaines définitions du jeu vidéo.



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الاثنين، 24 أكتوبر 2016

Article vedette de Wikipédia le 25 octobre

Schéma issu du brevet déposé en 1951 pour le tube Additron, que Kates utilise pour Bertie the Brain.

Bertie the Brain, parfois simplement appelé Bertie, est l'un des premiers jeux de l'histoire du jeu vidéo et le premier jeu sur ordinateur. C’est également le nom de l’ordinateur sur lequel fonctionne le jeu, une machine imposante de quatre mètres de haut fabriquée à Toronto par Josef Kates en 1950 pour le compte de Rogers Majestic à l'occasion de l'Exposition nationale canadienne. Il permet de jouer au tic-tac-toe contre l'intelligence artificielle de l’ordinateur qui propose plusieurs niveaux de difficulté. Le joueur choisit la position de son prochain coup sur une grille de trois cases par trois. Après deux semaines de démonstration dans le cadre de l’exposition, l’ordinateur est démonté, tombe dans l’oubli et reste considéré comme une simple curiosité.

Kates construit Bertie the Brain dans le but de présenter le tube Additron, une version miniaturisée des tubes électroniques à l'époque utilisés pour la fabrication des ordinateurs. Des brevets de licence empêchent cependant l'utilisation du tube Additron dans d'autres ordinateurs jusqu'à ce que la technologie du tube soit rendue obsolète par l'utilisation des transistors. Bertie the Brain apparaît seulement trois ans après l'invention du dispositif de jeu à tube cathodique en 1947, le plus ancien jeu électronique interactif connu à utiliser un affichage électronique. Il est donc un candidat logique au titre de premier jeu vidéo de l'histoire puisqu'il est le premier à proposer un affichage visuel. Il utilise pour cela un système d'ampoules plutôt qu'un écran, ce qui ne lui permet pas d'afficher des graphismes en temps réel et l'exclut donc de certaines définitions du jeu vidéo.



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الأحد، 23 أكتوبر 2016

Article vedette de Wikipédia le 24 octobre

La composition du dispositif de jeu à tube cathodique est purement électronique analogique.

Le dispositif de jeu à tube cathodique (cathode-ray tube amusement device) est un jeu électronique interactif inventé en 1947 par les physiciens Thomas T. Goldsmith Jr. et Estle Ray Mann. Il simule un tir d'artillerie contre des cibles dessinées sur un film plastique posé sur l'écran d'un oscilloscope. Par l'intermédiaire de boutons et d'interrupteurs, le joueur influe sur la trajectoire du tir, qui se courbe sur sa fin grâce au tube cathodique. Les deux inventeurs construisent le dispositif avec du matériel électronique analogique en s’inspirant du fonctionnement des radars sur lesquels Goldsmith a travaillé pendant la Seconde Guerre mondiale. Ils le brevètent en 1948, ce qui en fait le premier brevet déposé pour un jeu électronique. Seul un prototype est cependant fabriqué, et celui-ci n’est pas médiatisé, ce qui explique l’absence d'impact de l'invention sur l'industrie vidéoludique. Les spécialistes le considèrent comme le plus ancien jeu électronique connu et comme le premier à proposer des graphismes avec un affichage électronique. À ce titre, il est considéré comme un précurseur dans la genèse et l'histoire du jeu vidéo. Il est cependant purement analogique et ne fonctionne pas sur un ordinateur, ce qui l’exclut de la plupart des définitions d’un jeu vidéo.



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الجمعة، 21 أكتوبر 2016

Article vedette de Wikipédia le 22 octobre

« Car les métaphores sont plus que jamais nécessaires pour faire comprendre au plus grand nombre la véritable nature de la Terre et les périls mortels qui se profilent à l’horizon » — James Lovelock.

L'hypothèse Gaïa, appelée également hypothèse biogéochimique, est une hypothèse scientifique controversée, initialement avancée par l'écologue anglais James Lovelock en 1970, mais également évoquée par d'autres scientifiques avant lui, selon laquelle la Terre serait « un système physiologique dynamique qui inclut la biosphère et maintient notre planète depuis plus de trois milliards d'années en harmonie avec la vie ».

L'ensemble des êtres vivants sur Terre formerait ainsi un vaste superorganisme — appelé « Gaïa », d'après le nom de la déesse de la mythologie grecque personnifiant la Terre — réalisant l'autorégulation de ses composants pour favoriser la vie. Un exemple cité par Lovelock à l'appui de son hypothèse est la composition de l'atmosphère, qui aurait été régulée au cours du temps de manière à permettre le développement et le maintien de la vie.

L'hypothèse Gaïa repose sur un modèle scientifique qui se fonde sur plusieurs constatations écologiques, climatologiques, géologiques ou encore biologiques — à travers la notion d'éco-évolution notamment —, appelé Earth system science. Il en résulte un pronostic alarmiste quant à l'avenir de la biosphère, face au défi du changement climatique notamment.

L'hypothèse Gaïa est développée par James Lovelock dans plusieurs ouvrages : Les Âges de Gaïa (1990), La Terre est un être vivant, l’hypothèse Gaïa (1999), Gaïa. Une médecine pour la planète (2001) et La Revanche de Gaïa (2006) ; cet ouvrage brosse le tableau d'une planète devenue inhabitable pour l'homme. D'autres scientifiques, comme Lynn Margulis, reprennent l'hypothèse Gaïa, qui, depuis les travaux de Lovelock, a fait l'objet d'une abondante littérature scientifique et philosophique. Du modèle géobiochimique est née la géophysiologie qui, dans la continuité de l'hypothèse Gaïa, propose d'étudier toutes les interactions existantes au sein du système-Terre.



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الخميس، 20 أكتوبر 2016

Article vedette de Wikipédia le 21 octobre

L'évacuateur de crues de la centrale Robert-Bourassa est capable d'absorber un débit deux fois supérieur à celui du fleuve Saint-Laurent. La centrale, d'une puissance installée de 5 616 mégawatts, a été inaugurée en 1979. Elle est au cœur du réseau de huit centrales hydroélectriques connu sous le nom de projet de la Baie-James.

Hydro-Québec est une société d'État québécoise fondée en 1944. Son unique actionnaire est le gouvernement du Québec. La société, qui a son siège social à Montréal, est responsable de la production, du transport et de la distribution de l'électricité au Québec.

Avec ses 62 centrales hydroélectriques, Hydro-Québec constitue le principal producteur d'électricité au Canada et le plus grand producteur mondial d'hydroélectricité. La puissance installée de ses installations s'établit à 36 643 mégawatts (MW) et elle comptait 4,2 millions de clients en 2014.

Les grands développements hydroélectriques menés sans interruption pendant un demi-siècle — les centrales de Bersimis, l'expansion de la centrale de Beauharnois, Carillon, Manic-Outardes, Churchill Falls et le gigantesque projet de la Baie-James — ont permis au Québec de réduire sa dépendance à l'égard des combustibles fossiles. En 2010, l'électricité constituait la principale source d'énergie primaire consommée au Québec et représentait 39,3 % du bilan énergétique québécois. Cependant, la construction et l'exploitation de ces aménagements ont eu des conséquences sur l'environnement nordique. Elles ont aussi eu un impact sur les populations autochtones vivant dans le Nord-du-Québec, qui ont vigoureusement contesté les développements hydroélectriques de l'État québécois.

Depuis sa fondation, Hydro-Québec joue un rôle déterminant dans le développement économique du Québec, par la taille et la fréquence de ses investissements, par le développement d'une expertise reconnue, notamment dans le domaine du génie-conseil, de la gérance de grands projets d'infrastructures et du transport de l'électricité, ainsi que par sa capacité à produire une grande quantité d'électricité à bas prix.

L'augmentation des coûts de l'énergie au cours des années 2000, les bas taux d'intérêt et l'émergence d'un consensus international sur la question des changements climatiques ont eu un impact positif sur les résultats financiers d'Hydro-Québec. Entre 2010 et 2014, l'entreprise a versé des dividendes de 9,2 milliards de dollars canadiens au gouvernement du Québec tout en garantissant aux Québécois des tarifs d'électricité qui figurent parmi les plus bas en Amérique du Nord.



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الاثنين، 17 أكتوبر 2016

Article vedette de Wikipédia le 18 octobre

Couverture de l'édition de 1900.

Lord Jim (Lord Jim en anglais) est un roman de Joseph Conrad publié en feuilleton d'octobre 1899 à novembre 1900 dans le périodique Blackwood's Magazine et en un volume dans une version révisée à la fin de cette même année. Appartenant à la première partie de la carrière littéraire de l'auteur, il en représente un jalon important par son succès immédiat, le premier et aussi l'un des rares que l'auteur ait jamais obtenus.

S'appuyant en partie sur des expériences personnelles, il raconte l'histoire de Jim, jeune officier de marine marchande britannique épris de rêves héroïques, mais marqué d'infamie : en effet, il a abandonné un navire en mer Rouge, le Patna, qu'il pensait être sur le point de sombrer, sans que les centaines de passagers embarqués n'en soient prévenus. Le reste de sa vie est consacré à tenter de restaurer sa légitimité, en particulier à Patusan, territoire de l'Asie du Sud-Est.

Jim est un homme d'extrême bravoure en ses intentions, mais couard en ses actions ; à la poursuite d'un rêve d'héroïsme grandiose, et en recul devant l'adversité ; un géant en imagination et un poltron dans la réalité ; brandissant et trahissant à la fois les principes de noblesse et d'exigence qui confèrent à la société sa cohésion et sa dignité.

Le schéma narratif est particulièrement complexe, déjà expérimenté dans La Folie Almayer en 1895. Conrad a appelé cette technique « la vision oblique » (oblique vision). Elle tend à rompre la suite temporelle par de constants passages du présent au passé et vice versa. Ainsi, le romancier vise à « ne laisser échapper aucun fragment de vie » (not even a fragment of life to escape). Le narrateur principal qui, à partir du cinquième chapitre, parle, puis prend la plume pour ne la quitter que peu avant la fin, est l'un des personnages essentiels, Marlow, déjà rencontré dans Jeunesse (1898) et Au cœur des ténèbres (1899).

Considéré comme l'une des œuvres les plus profondes de Joseph Conrad, Lord Jim figure en soixante-quinzième position sur la liste des cent meilleurs livres du XXe siècle établie en 1999 par Le Monde et la Fnac, et au quatre-vingt-cinquième rang de celle des cent meilleurs retenus par la British Library.



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السبت، 15 أكتوبر 2016

Article vedette de Wikipédia le 16 octobre

Poney de bât des Gaddi à Kasauli, dans l'Himachal Pradesh.

Le Spiti est la plus petite des races de poneys de l'Inde. Originaire de l'Himachal Pradesh, dans le Nord du pays, il tient son nom de la rivière Spiti. La variété propre au district de Kinnaur est nommée localement Chamurthi, ou Chummarti. Haut d'environ 1,30 m, ce poney de montagne présente une tête lourde ainsi que des crins et des fanons fournis, et une robe aux caractères primitifs. La menace d'extinction pousse le gouvernement indien à engager des mesures de protection de la race dans les années 1980. Le Spiti reste néanmoins rare, et menacé en raison d’une diversité génétique réduite et de mauvaises pratiques de sélection.

Ce poney est traditionnellement monté ou bâté en fonction des besoins, pour les travaux agricoles, le transport montagnard et l'horticulture. Il vit à l'extérieur toute l'année, les éleveurs montant leurs troupeaux à l'estive au mois de mai, pour les redescendre à la mauvaise saison. Le Spiti se trouve principalement dans le district de Lahul et Spiti et le district de Kullu. Présent également au Tibet, le Spiti a été importé par le Bhoutan.



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الجمعة، 14 أكتوبر 2016

Article vedette de Wikipédia le 15 octobre

Métope sud XXVII - Centaure et Lapithe (British Museum).

Les métopes du Parthénon sont un ensemble de quatre-vingt-douze plaques sculptées carrées en marbre du Pentélique originellement situées au-dessus des colonnes du péristyle du Parthénon, sur l'Acropole d'Athènes. Si elles ont été réalisées par plusieurs artistes, le maître d'œuvre fut certainement Phidias. Elles furent sculptées entre 447 ou 446 av. J.-C. et au plus tard 438 av. J.-C., avec 442 av. J.-C. comme date probable d'achèvement. Elles sont pour la plupart très endommagées. Le plus souvent, il n'y a que deux personnages par métope.

Les interprétations de ces métopes ne sont que des conjectures, à partir de silhouettes parfois à peine discernables, par comparaison avec d'autres représentations contemporaines (vases principalement). Il y aurait un thème par côté du bâtiment, représentant un combat à chaque fois : amazonomachie à l'ouest, chute de Troie au nord, gigantomachie à l'est et combat des Centaures et des Lapithes au sud. Les métopes ont un thème uniquement guerrier, comme le décor de la statue chryséléphantine d'Athéna Parthénos abritée dans le Parthénon. Il semble être une évocation de l'opposition entre l'ordre et le chaos, entre l'humain et l'animal (parfois les tendances animales dans l'humain), entre la civilisation et la barbarie, voire l'Occident et l'Orient. Ce thème général est considéré comme une métaphore des guerres médiques et donc une mise en valeur de la cité d'Athènes.

La majeure partie des métopes a été systématiquement détruite par les chrétiens au moment de la transformation du Parthénon en église vers le VIe ou VIIe siècle. Une poudrière installée dans le bâtiment par les Ottomans explosa lors du siège d'Athènes par les Vénitiens en septembre 1687, poursuivant la destruction. Les métopes sud sont les mieux conservées. Quatorze d'entre elles sont au British Museum de Londres et une se trouve au Louvre. Celles des autres côtés, très endommagées, sont à Athènes, parfois même encore en place sur le bâtiment.



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الخميس، 13 أكتوبر 2016

Article vedette de Wikipédia le 14 octobre

En raison de sa capacité à dessiner des paysages en détail après les avoir vus très peu de temps, Stephen Wiltshire est souvent qualifié d'autiste savant.

L'expression autiste savant, ou génie autiste, désigne certaines personnes autistes connues pour leurs capacités intellectuelles, en particulier des prouesses de mémorisation. Sans être un terme médicalement reconnu, l'autisme savant est décrit comme une association entre des troubles du spectre autistique (TSA) et le syndrome du savant ou le surdouement, se traduisant par des compétences inhabituelles dans un ou plusieurs domaines, et des difficultés significatives dans d'autres, en particulier dans les relations sociales. Découverte à la fin du XIXe siècle par Édouard Séguin et John Langdon-Down, qui décrivent des « idiots savants », cette condition est surtout étudiée au XXe siècle par le psychiatre américain Darold Treffert. Elle reste presque inconnue du grand public jusqu'à la sortie du film Rain Man, en 1988, qui met en scène un personnage « autiste savant ». Ce qualificatif est attribué à des personnes comme les jumeaux George et Charles Fin, Daniel Tammet et Stephen Wiltshire, spécialisées dans le calcul calendaire, la mémorisation d'images et de chiffres, l'art, ou encore l'apprentissage des langues.

L'autisme savant concernerait de 1 à 30 % des personnes avec TSA, en grande majorité des hommes, en particulier avec une synesthésie, une hyperlexie et/ou une oreille absolue. Leurs facultés d'apprentissage et leur mémoire très sélective reposent sur la décomposition et la comparaison de structures analogues, grâce notamment à une excellente perception visuelle et à une tendance à voir les détails avant l'ensemble. Ces compétences sont restreintes à un ou quelques centres d'intérêts précis. Les recherches s'orientent sur une particularité de la structure cérébrale due à une mutation génétique dans la région du chromosome 1 humain, contribuant à une prédisposition pour ce style cognitif particulier combinant de nombreuses difficultés, y compris l'absence potentielle de langage, à une relative force intellectuelle. Cependant, la pensée des personnes décrites comme autistes savants ne semble pas différente par nature de celle des personnes non autistes, et leur profil neuropsychologique ne peut être différencié de celui des autres personnes avec TSA. Le rôle joué par l’environnement familial dans le développement de ces capacités reste peu connu, de même que leur nature innée ou acquise, les deux cas ayant été rapportés.

La notion d'autisme savant fait l'objet de critiques en raison des fantasmes qu'elle suscite et de médiatisations peu éthiques. Sa sur-représentation médiatique influence la définition de l'autisme vers une association avec le « génie ». Elle est difficile à définir et source de confusions, car les « capacités hors normes » sont souvent décrites comme telles en raison de leur côté inhabituel ou spectaculaire. Cette notion pourrait n'être qu'une construction des médias et de la société. Les personnes qualifiées d'autistes savants ne se différencieraient pas intrinsèquement des autres personnes autistes, si ce n'est par les opportunités qui leur ont été offertes pour travailler et développer leurs compétences.



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الأربعاء، 12 أكتوبر 2016

Article vedette de Wikipédia le 13 octobre

La collégiale Saint-Martin (vue depuis le pont sur la Vienne).

La collégiale Saint-Martin de Candes-Saint-Martin est une église catholique située à Candes-Saint-Martin dans l'ouest du département d'Indre-et-Loire, en France ; elle est classée au titre des monuments historiques par la liste de 1840.

Probable église de pèlerinage édifiée dans l'une des premières paroisses tourangelles fondées par saint Martin — il y meurt en 397 —, l'actuelle église Saint-Martin de Candes est construite entre 1175 et le milieu du XIIIe siècle en remplacement d'un édifice plus ancien, ruiné, voué à saint Maurice. Son chapitre compte alors douze chanoines. Même si sa construction s'étale sur plusieurs décennies, son architecture est largement inspirée du style gothique de l'Ouest ; elle est caractérisée par un très riche décor sculpté qui orne son transept et sa nef mais, surtout, par un porche monumental ouvert sur le flanc nord de cette dernière. Elle est parfois considérée comme « le deuxième plus bel édifice religieux d'Indre-et-Loire après la cathédrale Saint-Gatien de Tours ». L'adjonction, au XVe siècle, de dispositifs faisant de cette collégiale l'une des rares églises fortifiées de Touraine, renforce sa singularité ; ceci ne l'empêche pas toutefois de subir de graves dommages pendant les guerres de Religion. Deux séismes, causant d'importants dégâts à un peu plus d'un siècle d'intervalle (1711 et 1840), imposent des campagnes de réparation et de reconstruction de grande ampleur. Depuis la Révolution française, Saint-Martin de Candes a perdu son statut de collégiale même si cette dénomination perdure dans le langage courant ; elle demeure une église paroissiale. En 2016, Saint-Martin de Candes accueille plusieurs manifestations spéciales à l'occasion du 1700e anniversaire de la naissance de Martin.

L'étude de cet édifice, de la chronologie de sa construction, de son architecture et de l'interprétation de son décor, particulièrement complexe, est toujours en cours au début du XXIe siècle. Plusieurs éléments de son mobilier (maître-autel et son tabernacle, statues, tableaux, cloche) font l'objet d'une protection au titre des monuments historiques.



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الخميس، 6 أكتوبر 2016

Article vedette de Wikipédia le 7 octobre

Le Docteur Liébeault debout (à gauche) parmi ses patients dans sa clinique de Nancy en 1873.

L'École de Nancy, aussi appelée École de la suggestion, est, avec l'École de la Salpêtrière, l'une des deux grandes écoles ayant contribué à l'« âge d'or » de l'hypnose en France de 1882 à 1892. Cette école est composée du médecin Ambroise-Auguste Liébeault, du professeur de médecine Hippolyte Bernheim, du juriste Jules Liégeois et du médecin Henri Beaunis. La méthode thérapeutique de Liébeault et Bernheim est caractérisée par une hypnose « autoritaire », fondée sur l'usage de suggestions directes du type « Vous commencez à vous sentir très fatigué » ou « Vous commencez à avoir moins mal ».

En 1903, Bernheim considère que l'on ne peut pas distinguer l'hypnose de la suggestibilité et il abandonne progressivement l'hypnose formelle, soutenant que ses effets peuvent tout aussi bien être obtenus à l'état de veille par la suggestion, selon une méthode qu'il désigne du nom de « psychothérapie ». L'École de Nancy a exercé une influence décisive sur le développement de l'hypnose clinique, de la psychologie et de la psychothérapie. Les plus grands cliniciens de l'époque, de Sigmund Freud à Émile Coué en passant par Auguste Forel et Joseph Delbœuf, ont rendu visite à Bernheim et Liébeault pour observer leur travail.

La querelle qui oppose l'École de Nancy à l'École de la Salpêtrière de Jean-Martin Charcot est au cœur de tous les débats de l'époque sur la nature de l'hypnose, les partisans de Bernheim voyant dans l'hypnose un simple sommeil produit par la suggestion et susceptible d'applications thérapeutiques et ceux de Charcot considérant que l'hypnose est un état pathologique spécifique propre aux hystériques. Ce débat a continué à influencer les recherches sur l'hypnose au cours du XXe siècle, comme en témoignent notamment les travaux de Clark Leonard Hull et Theodore Barber.



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الأربعاء، 5 أكتوبر 2016

Article vedette de Wikipédia le 6 octobre

Photographie d'Alfred North Whitehead.

Alfred North Whitehead (1861-1947) est un philosophe, logicien et mathématicien britannique. Il est le fondateur de l'école philosophique connue sous le nom de la philosophie du processus, un courant influent dans toute une série de disciplines : l'écologie, la théologie, l'éducation, la physique, la biologie, l'économie et la psychologie.

Au début de sa carrière, Whitehead écrit principalement sur les mathématiques, la logique et la physique. Son premier grand ouvrage A Treatise of Universal Algebra (1898) porte sur l'algèbre qu'il se propose d'unifier tout comme David Hilbert l'a fait avec les géométries non euclidiennes. Son œuvre la plus remarquable dans ces domaines demeure les Principia Mathematica (1910-1913), en trois volumes, œuvre majeure écrite en collaboration avec son ancien étudiant Bertrand Russell. Les Principia Mathematica sont considérés comme l'une des œuvres les plus importantes du XXe siècle en logique mathématique.

Durant la période allant de la fin des années 1910 au début des années 1920, Whitehead s'est progressivement tourné vers la philosophie des sciences et la métaphysique. Peu à peu il s'éloigne du logicisme et s'oriente vers la philosophie de la nature dans ses œuvres An Inquiry concerning the Principles of Natural Knowledge (1919) et The Concept of Nature (1920). Dans The Principles of Relativity (1922), il discute et critique la théorie einsteinienne de la relativité. Sa pensée, partie des mathématiques, s'oriente vers une métaphysique dans laquelle l'idée de « process », parfois traduite en français par « procès », tient une place prépondérante. Il a développé un système de métaphysique complet, radicalement nouveau dans la philosophie occidentale. Aujourd'hui, les travaux philosophiques de Whitehead — notamment Procès et réalité (Process and Reality, 1929) — sont considérés comme les textes fondateurs de la philosophie du process.

Sa métaphysique est centrée sur les notions de préhensions (un mot qu'il crée pour indiquer qu'une perception consciente ou inconsciente incorpore certains aspects de la chose perçue) et de relations. Le fait qu'il ne cherche pas les conditions de possibilité d'une connaissance, mais comment rendre compte de l'expérience, constitue une différence forte entre les métaphysiques de Kant et de Whitehead. Par rapport à Aristote et à Leibniz, chez lui l'harmonie de l'ordre du monde n'est pas donnée une fois pour toutes, mais doit évoluer pour répondre aux changements du monde. Dans cette optique, la notion de créativité occupe une place clé. Concernant sa théologie, elle est centrée sur une double nature de Dieu : sa nature primordiale et sa nature conséquente. La première est immuable alors que la seconde en lien avec le monde est muable. L'ordre du monde est fondé sur des relations entre ces deux natures et le monde qui, d'une certaine façon, coopère avec Dieu.

La philosophie du process de Whitehead insiste sur le fait qu'« il est urgent de voir le monde comme un réseau de processus interdépendants dont nous sommes partie intégrante, et que tous nos choix et nos actions ont des conséquences sur le monde qui nous entoure ». Pour cette raison, l'une des applications les plus prometteuses de sa pensée au cours des années 2000 concerne l'écologie, notamment l'éthique de l'environnement de John B. Cobb, Jr.



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